[2.11] Takkoku no Iwaya Bishamondo

- Non, non! Y'a toujours à manger pour pleins! En plus ça m'arrive de le faire... des fois, finit-elle plus doucement.

"D'accord, d'accord !"

"Hé bien si on est un peu tranquille un de ces prochains soirs, on ira les voir alors !"

"Ton calvaire touche à sa fin, Kei-chan." dit Retsu en voyant le dojo Nobunaga.

"Ça va toujours ??"

" Bah oui, ça va. Je ne sais pas combien de temps ça va durer mais ça va."

Ils passèrent le portail.

"Bon, je vais aller voir Yoshiko..."

"D'accord."

"Tu dors avec elle cette nuit ??" lui demanda-t-il.

" J'en sais rien... Rien que la vérité c'est ça ? Je préférerais rester avec toi... Mais c'est un peu bizarre non? Cette situation... Et puis elle voudra peut-être que je reste avec elle en plus." dit-elle a regret.

" Et je pourrais lui parler aussi... Certainement apprendre quelque chose... Mais ça m'emmerde faut dire ce qui est. Voilà ! "

"Moi aussi, j'aimerai passer la nuit avec toi, Kei-chan."

"Pour être franc, je serais content quand Daidoji-sama repartira. Ça nous laissera plus de temps pour nous..."

"Je vais bien voir ce qu'elle me dit..."

"Tu veux que je débriefe tes hommes pendant ce temps ??"

" Je ne sais pas... Ils ne reviendront que demain de toutes façons, à moins que certains aient fait un excès de zèle... tu ne vas pas aller jusque la Capitainerie ni moi non plus de toutes façons. Je vais aller voir Yoshiko... Et puis, j'espère que je te reverrais après..."

"D'accord."

"Je te laisse gérer..."

Elle le regarda quelques secondes puis partit dans le dojo.

Elle se présenta devant le shoji de la chambre de Yoshiko, l'entrouvrit et prévint poliment qu'elle rentrait.

N'ayant pas eu de réponse précédemment, elle fit deux pas dans la pièce, mais en regardant le sol... sait-on jamais ce qu'on peut voir sans le vouloir...

- Yoshiko-hime, je venais vous présenter mes respects, et vous demandez si vous aviez besoin de moi ce soir.

Yoshiko jouait au go avec une femme que Kei ne reconnut pas. Ce qu'elle reconnut, par contre, ce fut le mon.

- Ah, Daidoji-sama, vous avez de la visite, fit la femme, le dos tourné.

Kei s'inclina du plus bas qu'elle pu sans que ça lui refasse mal.

- Je suis navrée de vous déranger mesdames, je vais vous laisser.

- Non non, entrez. Vous devez être la jeune, dynamique, et sémillante gunso qui est chargée de veiller sur la vertu de cette enfant. Je suis Bayushi Chohime.

Kei s’exécuta et entra.

- Je suis Hida Kei, gunso dans la Garde des Eaux, Chohime-sama.

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