[4.6] Story of two cities G+6

- Ca m'est arrivé deux ou trois fois. Mais il faut que ce soit pour la famille... Disons que si je suis associé à l'affaire cest plus propre.

- Alors j'ai un super plan je crois, dit-elle pour gagner quelques secondes à le faire cogiter.

- Ah ouais, c'est quoi ? Allez dans le salon, les filles, on cause.

- J'ai ouï dire que le karo était féru de peinture, dit-elle en pensant à son mari, du coup c'est plein de croûtes affichées dans le dojo. Et moi... J'ai ça!

Elle sortit un petit rouleau de sa manche. Elle avait demandé à Retsu de lui faire une petite reproduction du tableau qu'il lui avait offert et elle se trimballait avec... Cruche amoureuse qu'elle était.

- Et vous voyez des trucs comme ça je suis foutue d'en faire cinq par jour, au bas mot. Des plus conséquents évidemment... C'est de l'art, alors je suis sûre que ce sera acheté.

- Ah oui, oui... Évidemment, ca se vendra encore mieux si le quartier des plaisirs est rebâti et que plein de maisons de geishas se mettent à chercher de la décoration.

- Du coup je propose qu'on scellé le truc de suite. Je présente bien... Je suppose que vous pouvez le voir, rougit-elle, même si ça ne vous intéresse pas. Alors, vous laissez vos amis ici et vous m'introduisez maintenant! C'est la fin de la journée, je suis sûre qu'il finit sa dernière affaire sur l'heure, on pourrait peut-être le croiser de manière impromptue au dojo... On fait quarante, soixante? Rien qu'avec ce petit parchemin, je pourrais vous payer un verre ce soir pour sceller l'accord?!

- Non, mais c'est pas possible, ca... Faut que j'en parle à mon cousin, et j'ai une affaire à faire tourner, moi. Je peux pas m'absenter comme ca.

- Quel cousin? Dit-elle soupçonneuse. On serait plus que deux dans l'affaire?

- Bah mon cousin, celui qui a sauvé la vie de Hora-sama.

- Ah... Dit-elle très déçue... Vous pourriez peut-être juste lui laisser l'information, à quarante soixante ça ne se refuse pas. Vous savez que ça peut se chiffrer facilement en koku, une peinture de bonne qualité. L'secretaire aura aucun mal à accepter des prix hauts.
C'est que moi aussi j'ai une famille...

- Je lui demanderai. Bon c'est pas tout ca, mais vous empêchez mon commerce, la.

- Dommage... Je reviens de suite.

Puisque c'est ça songea-t-elle... Elle le laissa là et n'eut pas loin à aller pour trouver un garde, n'importe lequel, de toute façon il n'y avait plus qu'une seule Garde alors...

Il y avait des gardes au pied de l'escalier.

- Karo-sama ?

- J'aimerais que vous conduisez cet homme au Dojo, qu'il soit surveillé le temps que je rentre et ne voit personne, même de ma suite. Cela vous est possible ?

- Le tenancier de la maison de passe, avec l'arc, la bas ? Oui, c'est possible. Cela étant, si vous voulez qu'il ne voie personne, même par accident, il serait peut-être plus simple de l'amener chez le magistrat - ou dans la prison militaire de la caserne ouest.

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