Spécial dédicace à Shoju
Publié : 02 août 2007, 09:31
Transformers
Un film dont il est bien difficile de savoir quoi penser. Bon logiquement en entrant dans la salle, on sait à quoi s'attendre : c'est du blockbuster estival emballé par Michaël Bay et inspiré de jouets de notre douce enfance. On se doute bien que ça bouleversera pas le 7ème Art mais bon, faut bien rentabiliser la carte.
Après une entrée en matière sympa (un Decepticon hélico démastique une base US au Qatar : illisible comme d'hab' mais SFX impressionnants), on se demande d'un coup si on ne s'est pas trompé de salle : on a alors droit à trois bons quart d'heure d'American Pie, humour ras du bulbe, loser sympa et pétasse bien gaulée compris.
Après, le film commence plus ou moins : un transformer gremlins se paie un fix en téléchargeant des données dans Air Force 1 (véridique), le héros est poursuivi par une méchante voiture policière et se voit sauvé par un Autobot sympa, on comprend plus ou moins les enjeux du film (il faut retrouver un CUBE !). Arrive alors l'armée Autobot, dans ce qui reste sans doute la meilleure scène du film. Mais juste après, on comprend que les scénaristes (nombreux sans aucun doute) ont sniffé la même coke qu'a prise John Turturo : ça devient du nawak assez ahurissant, au point que j'ai pls fois cru me trouver devant une parodie (dans la scène finale : la femme qui hurle au ralenti tandis qu'un Autobot se la joue Chow Yun Fat au dessus d'elle).
Pêle-mêle durant cette partie du film : les Autobots (des trucs de 15 m de haut, rappelons le) jouent à cache cache dans un jardin de banlieue chic US, un chien pisse sur le pied d'un Autobot qui souhaite le vaporiser en représailles, les parents du héros le chambrent sur la masturbation, on voit débarquer un agent secret totalement jeté qui en fait des tonnes, les héros sont capturés, s'échappent, sont recapturés dans une scène absolument inutile, un Autobot pisse sur la tête de l'agent secret barré, etc.
Arrivé à ce stade, on a presque envie de quitter la salle mais on aurait tort car enfin le film retrouve un rythme de croisière. La menace se précise et après diverses circonvolutions nawakesques du scénario ("Allons cacher le CUBE dans une ville !" = ben oui comme ça la bataille finale fera une bonne centaine de milliers de morts !), on a enfin droit à ce pour quoi on était venu voir ce "film" : une grosse scène de destruction massive dans laquelle des robots géants se détruisent la gueule au milieu d'humains paniqués. C'est totalement illisible (sérieux : le mec qui arrive à comprendre ce qui se passe à l'écran possède un cerveau plus évolué que le mien) mais y a une énergie communicative qui fait qu'on se sent dedans. Je vous passe les détails du happy-end de rigueur, totalement convenu dans une telle production (en gros : les gentils gagnent, le héros emballe la siliconée et une suite se prépare).
Cette critique est un poil décousue, mais c'est la faute au film qui défie à peu près toutes les lois de la logique cinématographique. A part les défauts sus-cités, d'autres trucs de geeks m'ont un peu chagriné : les Autobots ne sont quasi pas différenciés (le spécialiste en armement semble moins bien équipé que Bumblebee, le médecin/réparateur ne répare personne (j'y ai pourtant cru qd Bumblebee perd ses jambes), etc. : seuls Optimus Prime tire son épingle du jeu... Oh j'oubliais : le seul Autobot à mourir est le "black" du lot, un nommé Jazz qui parle comme un rappeur MTV...), certains Decepticons disparaissent du film sans justification (la voiture policier, les newborn dus au CUBE dans la ville : ne me dites pas qu'il existe une version longue qd même !) et c'est bien sûr bourré d'incohérences et de clichés (le gentil militaire übermensch a une femme et une fille qu'il a hâte de rejoindre...).
Au final, je suis incapble de vous dire ce que j'en ai vraiment pensé. D'un côté, ça représente tout ce que je déteste dans le ciné de major actuel : scénario sans queue ni tête (type PotC3), SFX prenant le pas sur le reste, réalisation tue-neurone, emphase militariste ("TU ES UN SOLDAT, MAINTENANT !!). De l'autre, y a pas mal de scènes où on prend son pied (tout le climax). Bref, à avoir en DVD juste pour se rematter ce qui nous a plu (et faire des arrêts sur image sur la bimbo de service)... un peu comme pour un porno honteux quoi.
Un film dont il est bien difficile de savoir quoi penser. Bon logiquement en entrant dans la salle, on sait à quoi s'attendre : c'est du blockbuster estival emballé par Michaël Bay et inspiré de jouets de notre douce enfance. On se doute bien que ça bouleversera pas le 7ème Art mais bon, faut bien rentabiliser la carte.
Après une entrée en matière sympa (un Decepticon hélico démastique une base US au Qatar : illisible comme d'hab' mais SFX impressionnants), on se demande d'un coup si on ne s'est pas trompé de salle : on a alors droit à trois bons quart d'heure d'American Pie, humour ras du bulbe, loser sympa et pétasse bien gaulée compris.
Après, le film commence plus ou moins : un transformer gremlins se paie un fix en téléchargeant des données dans Air Force 1 (véridique), le héros est poursuivi par une méchante voiture policière et se voit sauvé par un Autobot sympa, on comprend plus ou moins les enjeux du film (il faut retrouver un CUBE !). Arrive alors l'armée Autobot, dans ce qui reste sans doute la meilleure scène du film. Mais juste après, on comprend que les scénaristes (nombreux sans aucun doute) ont sniffé la même coke qu'a prise John Turturo : ça devient du nawak assez ahurissant, au point que j'ai pls fois cru me trouver devant une parodie (dans la scène finale : la femme qui hurle au ralenti tandis qu'un Autobot se la joue Chow Yun Fat au dessus d'elle).
Pêle-mêle durant cette partie du film : les Autobots (des trucs de 15 m de haut, rappelons le) jouent à cache cache dans un jardin de banlieue chic US, un chien pisse sur le pied d'un Autobot qui souhaite le vaporiser en représailles, les parents du héros le chambrent sur la masturbation, on voit débarquer un agent secret totalement jeté qui en fait des tonnes, les héros sont capturés, s'échappent, sont recapturés dans une scène absolument inutile, un Autobot pisse sur la tête de l'agent secret barré, etc.
Arrivé à ce stade, on a presque envie de quitter la salle mais on aurait tort car enfin le film retrouve un rythme de croisière. La menace se précise et après diverses circonvolutions nawakesques du scénario ("Allons cacher le CUBE dans une ville !" = ben oui comme ça la bataille finale fera une bonne centaine de milliers de morts !), on a enfin droit à ce pour quoi on était venu voir ce "film" : une grosse scène de destruction massive dans laquelle des robots géants se détruisent la gueule au milieu d'humains paniqués. C'est totalement illisible (sérieux : le mec qui arrive à comprendre ce qui se passe à l'écran possède un cerveau plus évolué que le mien) mais y a une énergie communicative qui fait qu'on se sent dedans. Je vous passe les détails du happy-end de rigueur, totalement convenu dans une telle production (en gros : les gentils gagnent, le héros emballe la siliconée et une suite se prépare).
Cette critique est un poil décousue, mais c'est la faute au film qui défie à peu près toutes les lois de la logique cinématographique. A part les défauts sus-cités, d'autres trucs de geeks m'ont un peu chagriné : les Autobots ne sont quasi pas différenciés (le spécialiste en armement semble moins bien équipé que Bumblebee, le médecin/réparateur ne répare personne (j'y ai pourtant cru qd Bumblebee perd ses jambes), etc. : seuls Optimus Prime tire son épingle du jeu... Oh j'oubliais : le seul Autobot à mourir est le "black" du lot, un nommé Jazz qui parle comme un rappeur MTV...), certains Decepticons disparaissent du film sans justification (la voiture policier, les newborn dus au CUBE dans la ville : ne me dites pas qu'il existe une version longue qd même !) et c'est bien sûr bourré d'incohérences et de clichés (le gentil militaire übermensch a une femme et une fille qu'il a hâte de rejoindre...).
Au final, je suis incapble de vous dire ce que j'en ai vraiment pensé. D'un côté, ça représente tout ce que je déteste dans le ciné de major actuel : scénario sans queue ni tête (type PotC3), SFX prenant le pas sur le reste, réalisation tue-neurone, emphase militariste ("TU ES UN SOLDAT, MAINTENANT !!). De l'autre, y a pas mal de scènes où on prend son pied (tout le climax). Bref, à avoir en DVD juste pour se rematter ce qui nous a plu (et faire des arrêts sur image sur la bimbo de service)... un peu comme pour un porno honteux quoi.