Au dojo couronné de bannières, Retsu trouva un Yasuki Taka effondré par les nouvelles qui, de toutes parts, lui annonçaient de milliers de morts, et donnant, pour reprendre un terme issue d'une tribune nezumi, son eau aux morts : assis sur un des balcons sous le chemin de ronde - le honmaru principal, les arcades qui évoquaient à Retsu tant de rendez-vous secrets - il pleurait à chaudes larmes sur les décombres de sa cité.
Il trouva cependant un peu de courage en lui-même pour déclarer :
- Retsu-san, je vous remercie des prouesses que vous avez accomplies. Je dois cependant vous charger d'une mission prioritaire, qui est de vous rendre à Kyuden Hida solliciter l'assistance de notre suzerain dans cette heure sombre. Nous avons besoin de vivres, de shugenja et de troupes suffisantes pour reconstituer nos Gardes et donner la chasse aux éléments éparses qui pullulent encore dans nos campagnes. Il me faudrait donc 2500 bushi, y compris des unités de cavalerie légère. Face à la situation, dites simplement à Kisada-sama que les mesures qu'il estime nécessaires seront appliquées sans baraguiner. Il faudra aussi probablement reconstituer la flotte et les équipes de l'Arsenal, mais j'ignore ce que cela demande en termes de marins spécialisés et de techniciens - seuls les Kaiu peuvent déterminer cela. Dîtes-lui bien que nos forces, tant terrestres que navales, sont anéanties.
Retsu s'inclina devant le daimyo de la famille Yasuki.
"Hai, Oyakata-sama. Je pars sur l'heure." fit-il en s'inclinant de nouveau.
La vie était parfois injuste. Lui qui avait espéré pouvoir se reposer un peu et rester un peu en compagnie de Kei-chan, voilà qu'on l'envoyait séance tenante à Kyuden Hida...
"Hai, Oyakata-sama. Je pars sur l'heure." fit-il en s'inclinant de nouveau.
La vie était parfois injuste. Lui qui avait espéré pouvoir se reposer un peu et rester un peu en compagnie de Kei-chan, voilà qu'on l'envoyait séance tenante à Kyuden Hida...
L'heure ne fut néanmoins pas de trop pour trouver un cheval, des vêtements de voyage dans une caserne dévastée par les combats, au milieu d'une ville livrée à elle-même. ça et là commençaient à se former des groupes d'habitants qui remettaient en état les rues et dégageaient les victimes des décombres.
Restu avait envoyé du monde pour lui trouver de quoi faire son voyage : cheval, tenues...
Il avait également envoyé quelqu'un chercher Kei-chan. Il aurait bien passé du temps avec elle, d'autant plus qu'à présent elle était enceinte...
Fait chier... songea-t-il.
Certes, représenter Sunda Mizu Mura devant Hida-sama était une mission prestigieuse mais ce n'était d'honneurs que rêvait Retsu...
Il se retourna en entendant quelqu'un approcher. Était-ce enfin elle ??? A moins qu'il ne s'agisse du shugenja...
Il avait également envoyé quelqu'un chercher Kei-chan. Il aurait bien passé du temps avec elle, d'autant plus qu'à présent elle était enceinte...
Fait chier... songea-t-il.
Certes, représenter Sunda Mizu Mura devant Hida-sama était une mission prestigieuse mais ce n'était d'honneurs que rêvait Retsu...
Il se retourna en entendant quelqu'un approcher. Était-ce enfin elle ??? A moins qu'il ne s'agisse du shugenja...
- Retsu-san... vous avez sauvé la ville. Et ma vie.
Bayushi Chohime avait changé de vêtements, de masque, et elle n'avait plus l'air en guerre. En fait, elle semblait l'incarnation même du sens que pouvait avoir la paix : douce, fraîche, à donner la chair de poule d'anticipation. Et elle le regardait avec l'air d'une femme qui a envie qu'on lui demande quelque chose, alors même que ses mots disaient qu'elle lui devait une faveur.
Bayushi Chohime avait changé de vêtements, de masque, et elle n'avait plus l'air en guerre. En fait, elle semblait l'incarnation même du sens que pouvait avoir la paix : douce, fraîche, à donner la chair de poule d'anticipation. Et elle le regardait avec l'air d'une femme qui a envie qu'on lui demande quelque chose, alors même que ses mots disaient qu'elle lui devait une faveur.
"Vraiment ?? Je pense au contraire que c'est maintenant que votre présence ici va être importante. Il va falloir connaître les nouveaux membres du Conseil qui vont être nommés, voire même influer sur leur nomination..."
"Je doute qu'il y ai le moindre intérêt pour vous comme pour la famille Bayushi à m'accompagner, Bayushi-gozen."
"Je doute qu'il y ai le moindre intérêt pour vous comme pour la famille Bayushi à m'accompagner, Bayushi-gozen."
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