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La chute du faucon noir ?
Les larmes du soleil ?
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Diplomate
==> La chute du faucon noir
comment ai-je pu oublier ce film de ridley scott
==> Les larmes du soleil
vu à l'arrache mais pas de super souvenirs, à revoir alors !!!

j'édite le premier post


BEn
Un esprit aiguisé est la plus puissante de toutes les armes
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Magistrat de clan
Lady in the Water :
Déstabilisant, tel est le mot qui me vient en tête en premier lieu pour parler du nouveau film de Shyamalan. Une sorte de conte moderne, comportant de l'humour (bcp), de l'épouvante (un peu), une galerie de personnages atypiques, une histoire sur laquelle le héros (et donc le spectateur) a tjs un temps d'avance, des bons sentiments et une naïveté pouvant paraître "too much" mais qui étrangement passent admirablement bien.
Déstabilisant donc et bancal. Ou en tt cas tellement sur le fil du rasoir du début à la fin, tellement jusqu'au boutiste dans sa démarche, qu'assurément il ne plaira pas à tt le monde.
De quoi parle donc ce film ? Des histoires, et du pouvoir qu'elles ont sur le monde, sur les gens. Ce n'est même pas un sous-texte, rien n'est cryptique ou symbolique. Au contraire, la signification du film nous est balancée quasi d'entrée. Le personnage central, une nymphe aquatique apparaissant dans une résidence de Philadelphie pour y trouver la personne qu'elle inspirera avant de retourner dans son monde, se prénomme ainsi Story (histoire) et c'est par rapport à elle que tous les personnages se définiront, trouveront leur place dans le monde ou, tout aussi important, comprendront ce qu'ils ne sont pas. C'est elle que la galerie de marginaux et gueules-cassées du casting (des vieux hippies, une vieille dame entourée de ses chats, une étudiante asiatique délurée, un type qui ne se muscle qu'un bras, etc.) essaiera de protéger contre une entité malveillante, parce qu'elle donne un sens à leur vie, leur a apporté qque chose et qu'ils veulent en retour qu'elle puisse repartir, afin d'inspirer à nveau d'autres gens à travers le monde. Difficile de faire plus limpide.
A travers ce conte (dont toutes les péripéties seront racontées à l'avance au héros par une vieille coréenne, intensifiant encore l'impression que ce qui compte ici n'est pas l'histoire en elle-même mais ce qu'elle va éveiller en nous), c'est de l'importance des histoires que veut nous entretenir le réalisateur, du pouvoir qu'elles ont sur le monde (le personnage inspiré par la nymphe - joué par le Shyamalan lui-même - est destiné à écrire un livre qui inspirera à son tour un futur leader éclairé) et de comment elles peuvent nous aider à nous révéler ou à trouver ce qu'il y a de meilleur en nous. Qd qques paumés sans qualités particulières se réunissent pour faire face aux ténèbres et protéger Story, on comprend à quel point un simple conte peut déclencher cela.
Au final, bien que le film soit parfois maladroit (le traitement du critique de cinéma : on sent que le réalisateur a qques comptes à régler mais il ne le fait pas avec bcp de finesse hélas), il est surtt une totale mise à nu de l'âme de son auteur, une formidable déclaration d'amour à son métier, un encouragement à nous-même raconter des histoires afin que cet art antique jamais ne se perde (et ça ça ne peut que toucher des rôlistes tels que nous). Une oeuvre d'une confondante sincérité, qui pour une fois n'est pas un argument bancal pour justifier les travers d'une oeuvre, mais au contraire la parfaite explication des-dits travers.
Truffée de scènes drôles ou touchantes (celle dans laquelle l'écrivain apprend qu'il mourra pour avoir publié son livre mais vivra assez vieux pour voir naître les deux premiers enfants de sa soeur est sublime de retenue), de personnages savoureux, de situations délirantes mais totalement cohérentes avec le projet de mise en scène, encore bonnifiée par la très bonne BO de Newton-Howard, Lady in the Water est clairement une oeuvre à découvrir. Sans doute ne plaira t'elle pas à tout le monde mais si vous vous laissez prendre au jeu, vous ne le regretterez pas.
Hitler, qui était beaucoup plus petit que Mannerheim (Mannerheim mesurait plus de 1,90 m), portait des talonnettes et avait demandé à ses photographes de trouver un angle favorable pour la photo officielle.

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Shinri Historien
Films de guerre :
Once we were soldiers.
A l'épreuve du feu
La série TV l'enfer du devoir

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The only way to keep a secret is to tell the truth, but not the whole truth
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Ben Franklin : "They that can give up essential liberty to obtain a little temporary safety deserve neither liberty nor safety."
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Ding On a écrit :Lady in the Water :
Déstabilisant, tel est le mot qui me vient en tête en premier lieu pour parler du nouveau film de Shyamalan. Une sorte de conte moderne, comportant de l'humour (bcp), de l'épouvante (un peu), une galerie de personnages atypiques, une histoire sur laquelle le héros (et donc le spectateur) a tjs un temps d'avance, des bons sentiments et une naïveté pouvant paraître "too much" mais qui étrangement passent admirablement bien.
Déstabilisant donc et bancal. Ou en tt cas tellement sur le fil du rasoir du début à la fin, tellement jusqu'au boutiste dans sa démarche, qu'assurément il ne plaira pas à tt le monde.
De quoi parle donc ce film ? Des histoires, et du pouvoir qu'elles ont sur le monde, sur les gens. Ce n'est même pas un sous-texte, rien n'est cryptique ou symbolique. Au contraire, la signification du film nous est balancée quasi d'entrée. Le personnage central, une nymphe aquatique apparaissant dans une résidence de Philadelphie pour y trouver la personne qu'elle inspirera avant de retourner dans son monde, se prénomme ainsi Story (histoire) et c'est par rapport à elle que tous les personnages se définiront, trouveront leur place dans le monde ou, tout aussi important, comprendront ce qu'ils ne sont pas. C'est elle que la galerie de marginaux et gueules-cassées du casting (des vieux hippies, une vieille dame entourée de ses chats, une étudiante asiatique délurée, un type qui ne se muscle qu'un bras, etc.) essaiera de protéger contre une entité malveillante, parce qu'elle donne un sens à leur vie, leur a apporté qque chose et qu'ils veulent en retour qu'elle puisse repartir, afin d'inspirer à nveau d'autres gens à travers le monde. Difficile de faire plus limpide.
A travers ce conte (dont toutes les péripéties seront racontées à l'avance au héros par une vieille coréenne, intensifiant encore l'impression que ce qui compte ici n'est pas l'histoire en elle-même mais ce qu'elle va éveiller en nous), c'est de l'importance des histoires que veut nous entretenir le réalisateur, du pouvoir qu'elles ont sur le monde (le personnage inspiré par la nymphe - joué par le Shyamalan lui-même - est destiné à écrire un livre qui inspirera à son tour un futur leader éclairé) et de comment elles peuvent nous aider à nous révéler ou à trouver ce qu'il y a de meilleur en nous. Qd qques paumés sans qualités particulières se réunissent pour faire face aux ténèbres et protéger Story, on comprend à quel point un simple conte peut déclencher cela.
Au final, bien que le film soit parfois maladroit (le traitement du critique de cinéma : on sent que le réalisateur a qques comptes à régler mais il ne le fait pas avec bcp de finesse hélas), il est surtt une totale mise à nu de l'âme de son auteur, une formidable déclaration d'amour à son métier, un encouragement à nous-même raconter des histoires afin que cet art antique jamais ne se perde (et ça ça ne peut que toucher des rôlistes tels que nous). Une oeuvre d'une confondante sincérité, qui pour une fois n'est pas un argument bancal pour justifier les travers d'une oeuvre, mais au contraire la parfaite explication des-dits travers.
Truffée de scènes drôles ou touchantes (celle dans laquelle l'écrivain apprend qu'il mourra pour avoir publié son livre mais vivra assez vieux pour voir naître les deux premiers enfants de sa soeur est sublime de retenue), de personnages savoureux, de situations délirantes mais totalement cohérentes avec le projet de mise en scène, encore bonnifiée par la très bonne BO de Newton-Howard, Lady in the Water est clairement une oeuvre à découvrir. Sans doute ne plaira t'elle pas à tout le monde mais si vous vous laissez prendre au jeu, vous ne le regretterez pas.
Question (je n'ai lu que ta critique sur ce film) : il y a une inspi "dame du lac" dans cette "lady in the water" ?
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"Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais" - Henry Morgenthau, remettant son rapport sur l'utilisation abusive des paradis fiscaux par les contribuables au président Roosevelt en 1937.
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Non absolument pas.
Hitler, qui était beaucoup plus petit que Mannerheim (Mannerheim mesurait plus de 1,90 m), portait des talonnettes et avait demandé à ses photographes de trouver un angle favorable pour la photo officielle.

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Gokenin
Ca me rappelle qu'il faut que j'aille revoir vite fait Nausicaa au ciné avant qu'il ne soit plus à l'affiche!
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Samurai
Film de guerre japonais : Ran

:king:
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Gokenin
Marumoto a écrit :Ca me rappelle qu'il faut que j'aille revoir vite fait Nausicaa au ciné avant qu'il ne soit plus à l'affiche!
J'y vais demain matin moi

Quand a Lady in the water, j'ai trouvé que l'oeuvre de Mr Sahmyllan tellement de qualité decroissante, et la BA tellement insipide que je nelui accorde meme pas le benefices du doute.
Mirumoto Kohayamaru
Soul of Moto Keishi - Dragon Clan Kensai - Jade Hand Yoriki - Kolat
Some men see things as they are and say, "Why?" I dream of things that never were and say, "Why not?" (George Bernard Shaw)
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Samurai
les têtes brulées !! :)

guerre du pacifique, orienté combat aérien
HOMO HOMINI LUPUS
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axl_2baz a écrit :Quand a Lady in the water, j'ai trouvé que l'oeuvre de Mr Sahmyllan tellement de qualité decroissante, et la BA tellement insipide que je nelui accorde meme pas le benefices du doute.
Koan a bien aimé pourtant (et ce n'est pas la seule).
J'irai voir s'il est toujours à l'affiche dans 2 semaines.
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Bureau
Bureau
Et bien moi je l'ai vu "La Jeune Fille de l'Eau" et j'ai beaucoup aimé.

C'est un conte ni plus ni moins (sans le préjoratif de l'expression). Je vous enjoins à aller le voir même si vous faîtes partie des gens qui vont dire "oui je connais le réalisateur et je n'aime pas, enfin plus depuis qu'il a fait son deuxième film, je m'attends trop à ce qui va se passer je n'irais pas". Cette fois c'est normal de savoir la fin alors pas besoin d'en faire un flan.

EDIT: je discutais...

Enfin je trouve le film visuellement très joli, il est très touchant et émouvant, il porte l'espoir et la notion de jesaispascommentdire "action commune pour le Bien" (et moi ça j'adore :) ) C'est un film original qui plus est.
Flood Thunder - Koan jin'rai
Mille ans pour régner
L'éternité pour briller
Ma vie pour servir
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Diplomate
Aemon, quand je parlais de film de guerre, je parlais de guerre récente :biere: donc pas de RAN

par contre les têtes brulées sont une trés bonne idée


BEn
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Sinon, en film de guerre, il y a "Banlieue 13".

:sorti:
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Diplomate
ahhhhhhhhhhhh


BEn qui pour se consoler va aller voir "Snake on Plane"
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Verrouillé

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