Animes - Saison 2010

Mirumoto Bilbo

Mugen a écrit :Je dois avouer m'être complètement désintéressé de St Seiya après le film du Tenkai et l'éviction de Yamauchi

Tiens ça marche ici ? Profitions en.

Faut pas se laisser avoir par le Tenkai. C'est autant du Saint Seiya que Kimagure Orange Road est une séquelle de Hokuto no Ken.

A part avoir repris les persos du manga, le Tenkai n'a plus rien a voir avec.

Comment ? Oui je suis un fanboy de Saint Seiya et oui je me suis fait copieusement ch..* devant le Tenkai.
Ceci dit le dvd a un chouette aérodynamisme.

Le film du Tenkai se passe après la partie Hadès mais a été réalisé avant l'animé correspondant. Et depuis Kurumada veut en faire une nouvelle version en manga, c'est ça ?

L'est chiant ce film alors ?

Mirumoto Bilbo

Il est aussi beau qu'il est chiant.

Et j'ai jamais vu un anime aussi beau...

Mirumoto Bilbo a écrit :Il est aussi beau qu'il est chiant.

Et j'ai jamais vu un anime aussi beau...

Bon je crois que je vais me le tenter quand même après les deux derniers épisodes d'Hadès.

Ding On

Perso j'ai adoré pasque c'est profond et ça pousse les thématiques de St Seiya à leur paroxysme. Kurumada a d'ailleurs détesté pasqu'il a bien senti que sa création, entre les mains d'un autre, était bien meilleure qu'avec lui.

Mugen

Précision : J'aime bien le Tenkai, mais les 2 derniers chapitres d'Hadès en anime n'ont à mes yeux aucun intérêt.

Avoir renié Yamauchi (réalisateur des plus beaux épisodes de la série originelle, et des films 2,3 et 5 (Tenkai, donc)) est la preuve que Kurumada ne mérite pas son succès...

Kõjiro a écrit :Le film du Tenkai se passe après la partie Hadès mais a été réalisé avant l'animé correspondant. Et depuis Kurumada veut en faire une nouvelle version en manga, c'est ça ?

Il a été réalisé entre les parties Sanctuaire et Meikai, en fait. Il devait être le point de départ d'un tout nouveau chapitre.
Pour diverses raisons, les entrées en salles ont été décevantes. Kurumada a rejeté la faute sur le réalisateur d'un film qu'il serait bien incapable de créer...

Kurumada a ensuite publié un "St Seiya Next Dimensions", mais j'ignore où ça en est. Ca avait l'air pourravissime...

L'est chiant ce film alors ?

Il est lent et contemplatif, complètement décalé par rapport au ton des autres adaptations animées, mais il propose quelques très belles scènes.

Je peux me repasser en boucle la très courte scène suivante :

Seiya a été terrassé et Saori, assise sur le sol, tient la tête de Seiya sur ses genoux. La musique est lente et mélancolique.

Saori :- Seiya, je te demande encore une fois de te lever pour te battre pour moi.
Gros plan sur sa bouche, des larmes coulent sur sa joue, et dans un sanglot :
-Pardonne-moi

Bref silence, les larmes tombent sur le visage de Seiya qui ouvre les yeux et pose sa main sur celle de Saori.
La musique repart, variation "gaie" de la précédente.

Seiya : -Qu'avez-vous dit, Saori-san ?
Il se relève, et lorsque leurs visages sont au même niveau:
-Je ne me bats pas parce que vous me le demandez.
Je me bats pour vous.

Seiya est debout, la musique s'achève.

C'est du mélodrame absolu et du premier degré, ça utilise des ficelles vues et revues, mais moi ça me bouleverse...

Je pense que ça peut me plaire alors.
J'ai adoré les OAV de Kenshin, notamment le chapitre de l'expiation qui est particulièrement lent et donne dans la dramatisation à outrance aussi. Et donc se démarquent particulièrement de la série habituelle.
Merci des conseils.

Bon j'ai vu la fin d'Hadès donc. As usual avec les saints, pas grand chose de neuf, ni mieux, ni moins bien. Du coup j'ai aussi regardé le film du Tenkaï.

Je pourrais être à peu près aussi enthousiaste que Ding.

C'est très beau. Moins que bien d'autres animes mais par rapport à un Saint Seiya habituel c'est très beau. Les combats sont dynamiques et mieux chorégraphiés (c'est pas juste des effets de lumières avec des images fixes mais de l'animation). La mise en scène est jolie, les choix graphiques très épurés sur certains décors sont surprenants mais mettent dans une ambiance agréable.

C'est lent et parfois un poil déconcertant quand même. En outre soit la narration est un peu foireuse soit j'ai pas tout compris mais il y a des fois où je n'ai pas capté comment on passait d'une scène à l'autre. Genre toute la transition entre le combat Shiryu-Hyoga-Seiya versus un des 3 anges et le combat Seiya vs Icare. Si ce sont les anges qui génèrent les décors ce n'est pas super explicite et j'ai pas compris qui a eu ou comment s'est fait avoir le deuxième ange.

Pour le reste c'est bouillonnant et suffisamment elliptique au niveau du traitement des thématiques pour qu'on reste scotché.

Bon la fin laisse un peu sur sa faim. Ok ça conclu très bien le bazar, c'est ouvert et on voit, ou plutôt on choisit de voir, très bien où ça peut aller (dans l'idée pas forcément dans les faits précis) mais c'est quand même un peu perturbant.

Mugen

Kõjiro a écrit :C'est très beau. Moins que bien d'autres animes mais par rapport à un Saint Seiya habituel c'est très beau. Les combats sont dynamiques et mieux chorégraphiés (c'est pas juste des effets de lumières avec des images fixes mais de l'animation). La mise en scène est jolie, les choix graphiques très épurés sur certains décors sont surprenants mais mettent dans une ambiance agréable.

J'oserais dire que c'est dans la veine de tout ce qu'a fait Yamauchi sur Saint Seiya.
Même dans la série originelle, les épisodes signés par lui tranchent nettement par leur qualité esthétique.

Dans le Sanctuaire, il était habitué aux deuxièmes parties et a notamment fait les deuxièmes épisodes des combats suivants :

-Gémeaux;
-Lion;
-Vierge;
-Scorpion;
-Salle du grand pope.

Eh bien à chaque fois, ça se voit que c'est du Yamauchi, et voir les fins de ces affrontements fait très mal aux yeux...

Ding On

Il a aussi réalisé les films 2 et 3.

Mugen

Je viens de voir Evangelion 2.0 (2.22 exactement).

Niveau scénario, c'est grosso-modo la même chose malgré certains twists très surprenants. Si le 1.0 était virtuellement incompréhensible pour qui ne connaissait pas la série TV, là c'est le contraire : les épisodes correspondant ont plutôt été allongés. Puis bon, en 2 films 75% de l'histoire de la série ont été couverts. On peut donc espérer une histoire mieux finalisée.

Sinon graphiquement, ça claque. La fin notamment est un joli délire psychédélique (même si je ne suis pas à 100% convaincu du twist qu'elle offre), et je serai ravi de pouvoir la voir au cinéma.

Pénombre

Terminé « The Book of Bantorra ».

C’est une de ces séries avec un gros truc que tu n’apprend que vers la fin, et qui jusqu’à ce moment là reste en partie incompréhensible.

En résumé, pour attaquer la série : c’est un monde assez proche du notre, dans lequel il y a eu un âge d’or à l’issue duquel les dieux ont abandonné les humains à leur sort. Il existe un dieu du présent, un du futur et un du passé, Bantorra.

Dans ce monde, lorsqu’un individu meurt, il est possible d’extraire de son corps son « livre », une plaque de pierre dans laquelle se trouvent ses souvenirs, et qu’on peut « lire » en la touchant. La Bibliothèque de Bantorra, installée sur une île, collecte tous les livres qu’elle peut trouver, afin que les vivants puissent venir les consulter librement. Cependant, il existe aussi divers trafics, car certains livres peuvent avoir un contenu intéressant, unique, ou même receler des secrets.
Afin de préserver la Bibliothèque, un corps spécial de Bibliothécaires Armés a été constitué, chacun d’entres eux étant doté d’un pouvoir surnaturel unique, et disposant par ailleurs d’un entrainement qui lui donne des capacités athlétiques surhumaines.

Depuis des siècles, la Bibliothèque affronte périodiquement une église plus ou moins officielle, dont les maîtres veulent vivre des existences exceptionnelles afin que leurs Livres soient remarquables et l’objet d’admiration par les générations futures. La conviction de ces gens est que vivre de telles existences leur permettra d’atteindre le Paradis. Cependant, il résulte de leur croyance que la majorité des humains ne sont pas dignes d’intérêt, car leurs existences sont trop ternes et insignifiantes. Ainsi, la majorité des gens qui forment l’église ne sont que des drones, des « meats » que les « vrais hommes » qui dirigent le culte manipulent et dont ils lavent le cerveau. De leur côté, les « meats » leur obéissent et espèrent en fait parvenir à se distinguer pour donner un sens à leur vie et devenir de « vrais hommes ». Dans la pratique, ils servent de soldats suicides et la plupart sont complètement dépersonnalisés et font le sacrifice de leurs existences pour préserver les vrais hommes.

La Bibliothèque est dirigée par une femme, à moitié psychopathe, Hamiuts Meseta, qui semble avoir un lourd passé. C’est aussi une bonnasse qui repousse les limites du « fan service » avec ses nibards, ce qui n’apporte strictement rien à l’histoire au passage.

L’histoire est en fait une suite de trames apparemment distinctes les unes des autres, dont la plupart des protagonistes meurent d’ailleurs. A peu près à mi-parcours (vers l’épisode 13) on commence à comprendre en quoi elles sont reliées en fait les unes aux autres. Mais il faut attendre l’épisode 20 et le dernier axe pour découvrir à la fois la vérité sur l’histoire de la Bibliothèque et de l’église, ainsi que le véritable enjeu de la série.

Tout ça pour dire que Bantorra est une série riche en pathos, mais touffue et qu’il est difficile de suivre quand on ne regarde pas les épisodes les uns à la suite des autres. Car même si les histoires courtes qui la composent sont à peu près indépendantes, elles se succèdent dans le temps et se renvoient l’une à l’autre. Certaines sont aussi abordées par la fin, dans le sens ou on apprend par exemple tout à coup la mort d’un personnage, et qu’on passe les trois épisodes suivants à vivre ses derniers jours par le biais de la lecture de son « livre ».

La série laisse un certain nombre de trames et de personnages secondaires de côté, sans qu’on sache très bien pourquoi. De même, la plupart des Bibliothécaires Armés sont juste là pour faire de la figuration et certains que l’on entraperçoit pendant la moitié de la série ne jouent un véritable rôle que pendant un ou deux épisodes, alors qu’on tourne régulièrement autour du même noyau dur.

Toute une partie de la mythologie de cet univers reste à découvrir, dans la série tout au moins. Elle est inspirée d’une série de « light novels », de court romans pour adolescents. Je ne sais pas ce qu’ils valent, mais le background de la série semble receler plein de trous.

Au final, « the book of Bantorra » est une curiosité, dans la manière dont l’histoire est construite et menée. Elle recèle son poids de moments dramatiques et de pathos, mais donne une impression de confusion et la manière dont la véritable histoire qui solde la série est amenée demande de la part du lecteur un effort intellectuel, afin de la lier avec les différentes facettes présentées précédemment. Une curiosité, donc, avec ses moments attendus, mais aussi ses surprises, parce que les gentils et les méchants ne sont pas forcément là où on les attend, et que certains seconds rôles sont bien plus intéressants que le cast principal.

Ben

J'ai vu Texhnolyze à la Fnac pour 20€, ça serait du cyber chelou dans un monde post apo dirigeait par deux gangs de mafieux. Ca vous parle ?

C'est bon ?

Les critiques du net sont pas mal mais il parle d'un rythme plus que lent que de celui de Lain (j'ai adoré Lain mais plus lent que cette série n'est pas un bon point pour moi).

BEn

On vient de se faire une petite série de 13 épisodes d'une vingtaine de minutes intitulée "Mouryou no hako". C'est chara-designé par Clamp et réalisé par le studio Madhouse. L'histoire se passe dans le japon de l'après-guerre et fait intervenir pas mal de persos donc on a parfois un peu de mal à se rappeler qui est qui.
On est donc dans la campagne japonaise où sévit un serial-killer dont on retrouve les membres de ses victimes soigneusement emballés en divers endroits et l'histoire commence avec deux lycéennes très amies dont l'une est poussée sous un train.
C'est un peu lent au début mais c'est plutôt sympa avec des secrets familiaux, des expériences médicales faites durant la guerre, des digressions sur l'origine des oni et des mouryou, etc.

Le tout est facilement trouvable sur les sites proposant des fansub (en anglais, espagnol, français etc.)

Hier soir, on s'est fait le premier OAV de Mad Bull 34, tiré d'un manga de Koike Kazuo

(le créateur de Baby Cart, entre autre, pour ceux qui ne connaitrait pas).
Typiquement, c'est un condensé de tout ce que les détracteurs d'anime ont pu dire et on y suit les aventures d'une paire de flics du 34e district de New York. Un énorme porto-ricain tout body-buildé dans la lignée de Dirty Harry en plus libidineux et son nouveau coéquipier d'origine japonaise et très respectueux des règles.
C'est au moins aussi violent que Ken le Survivant, la criminalité semble se résumer à des tentatives de viols (d'où beaucoup de nichons à l'écran) et c'est mal réalisé et doublé (pas aidé par le fait que tout ce qu'on trouve se limite à des rips de vhs).

Et pourtant, c'est super fun, comme un bon gros nanar.

Les 10 premières minutes de la version doublée en anglais :

http://www.youtube.com/watch?v=VkngMdECPC0[/video]

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