- Entrez !
Sakamasu ne s'embarrassait pas de protocole et sa voix traversa la porte coulissante - pas un de ces jolis paravent utilisés dans le Clan de la Grue, mais une lourde masse de bois. Doublé, remarqua Retsu en l'ouvrant.
Sakamasu était agenouillé devant son bureau, travaillant sur quelques feuillets couverts de chiffres.
- Prenez place, Retsu-san. Et causons un moment. Comment se passent vos études ?
Tout en parlant, Sakamasu approchait de lui un bol rempli de thé manifestement brûlant. En plissant les yeux, rets aurait pu lire les caractères inscrits sur la boite de thé qui trônait sur une étagère près du mur - vu les couleurs, une ration militaire.
La question déstabilisa le jeune homme. Le maître semblait s'intéresser particulièrement à son cas à lui, pourquoi ???
"Euh oui, O-sensei... Je me plais dans votre dojo... Le Sunda Mizu Ryu est bien à la hauteur de sa réputation légendaire..."
C'était une demie-vérité. Si Retsu estimait la qualité de la formation dispensée par la dojo, il n'y avait pas énormément d'amis. Mais on ne l'avait pas envoyé ici pour se faire des amis de toute façon...
"Euh oui, O-sensei... Je me plais dans votre dojo... Le Sunda Mizu Ryu est bien à la hauteur de sa réputation légendaire..."
C'était une demie-vérité. Si Retsu estimait la qualité de la formation dispensée par la dojo, il n'y avait pas énormément d'amis. Mais on ne l'avait pas envoyé ici pour se faire des amis de toute façon...
- Et à quoi vous servira de combattre les humains ? Quant à l'esquive, cher enfant, vous apprendrez vite que le seul moyen d'esquiver un oni qui vous charge, c'est de ne pas être devant lui, mais sur sa tête. C'est comme une coulée de boue : soit vous êtes ailleurs, soit vous êtes dedans. Et certains oni ressemblent à des coulées de boue.
- Hum... Ecoutez, je vais laisser vos amis continuer, mais essentiellement parce que Ryuzaki - vous voyez qui est Ryuzaki ? a rassemblé une bande de fripouille et qu'ils prétendent faire régner la discipline dans le dojo. Et ça me plaît moyennement. Alors si je peux avoir un groupe capable de se défendre parmi les élèves, ça me convient.
Mais faîtes attention : si quelqu'un vous traite de Daidoji, et que vous réagissez mal, que vous l'envoyez valser, que vous lui faîtes avaler ses dents, vous n'aurez pas l'excuse d'avoir été provoqué.
Mais faîtes attention : si quelqu'un vous traite de Daidoji, et que vous réagissez mal, que vous l'envoyez valser, que vous lui faîtes avaler ses dents, vous n'aurez pas l'excuse d'avoir été provoqué.
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