Arrivés devant l'ancienne magistrature, Retsu et Shiranai se regardèrent l'espace d'un instant. Ils n'étaient arrivés à la prison que pour apprendre qu'Hida-karo-sama avait fait emmener Bayuri-dono à l'hôpital.
Qu'était-il donc arrivé au conseiller ??
C'est avec une pointe d'appréhension qu'ils entrèrent dans le bâtiment...
Manifestement Bayuri prenait bien les soisn qu'on lui prodiguait - ou essayait de se faire prodiguer d'autres "soins". Lorsque Shiranai entra dans son dortoir, il pointa Retsu d'un index gauche accusateur :
- Lui ! C'est lui qui m'a coupé les doigts ! Un psychopathe ! Une homme violent ! Un ivrogne !
- Lui ! C'est lui qui m'a coupé les doigts ! Un psychopathe ! Une homme violent ! Un ivrogne !
La discussion avec Bayuri tourna court, Shiranai insistant pour l'examiner "en privé". Retsu tourna comme un lion en cage dans le couloir, entendant ponctuellement des gémissements. Lorsqu'elle ressortit du dortoir, elle confirma les craintes de Retsu : des soins sommaires, de mauvaises conditions de récupération, une hygiène déplorable en prison, la gangrène s'y était mise.
- J'ai curé le pire, mais je ne suis pas sûr qu'elle ne reprenne pas. Si le procès tarde trop, il perdra le bras... ou nous n'aurons plus rien à juger.
- J'ai curé le pire, mais je ne suis pas sûr qu'elle ne reprenne pas. Si le procès tarde trop, il perdra le bras... ou nous n'aurons plus rien à juger.
Ainsi firent-ils. Bayuri fut bichonné par toutes sortes d'infirmières et surveillé par d'autres.
*
Sur le bureau de Sakamasu, les suppliques s'accumulaient. Le fils de yashin demandait le commandement de son père. La nièce de Hayesu demandait le poste de son oncle. Les jours semblaient une litanie d'incompétentes paresseux et avides de parvenir.
Pour s'en débarrasser, il demanda à Kuni Hayako (une pimbèche sans cervelle) de démontrer son aptitude en lui proposant une liste de juges pour instruire le procès de Bayuri. Il avait reçu d'elle six lettres dans un style ampoulé de courtisane Yasuki. C'était ça ou il la tuait. Il avait envie de la tuer. Sa dernière lettre avait fait danser des lettres de sang sous ses yeux. Pour se passer les nerfs il alla faire quelques moulinets avec cette nouvelle épée offerte par les Kumo. Belle lame, bien équilibrée.
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Sur le bureau de Sakamasu, les suppliques s'accumulaient. Le fils de yashin demandait le commandement de son père. La nièce de Hayesu demandait le poste de son oncle. Les jours semblaient une litanie d'incompétentes paresseux et avides de parvenir.
Pour s'en débarrasser, il demanda à Kuni Hayako (une pimbèche sans cervelle) de démontrer son aptitude en lui proposant une liste de juges pour instruire le procès de Bayuri. Il avait reçu d'elle six lettres dans un style ampoulé de courtisane Yasuki. C'était ça ou il la tuait. Il avait envie de la tuer. Sa dernière lettre avait fait danser des lettres de sang sous ses yeux. Pour se passer les nerfs il alla faire quelques moulinets avec cette nouvelle épée offerte par les Kumo. Belle lame, bien équilibrée.
G + 9
La jeune femme qui comptait les fils de son tatami ne payait pas de mine. Frêle, sans beaucoup de muscles, elle n'aurait pas tenu une heure contre Kei. Mais elle était pourtant venue. On la disait recommandée par le gouverneur. Elle se nommait Kuni Hayako, et elle était la nièce de Kuni Hayesu - ce nom était un passeport.
La jeune femme qui comptait les fils de son tatami ne payait pas de mine. Frêle, sans beaucoup de muscles, elle n'aurait pas tenu une heure contre Kei. Mais elle était pourtant venue. On la disait recommandée par le gouverneur. Elle se nommait Kuni Hayako, et elle était la nièce de Kuni Hayesu - ce nom était un passeport.
Kei avait fait des efforts. Elle savait qu'elle recevait la nièce d'Hayesu, au moins qu'elle montre un peu de respect en organisant la pièce proprement... pour ne pas la recevoir dans le fatras habituel.
- Hayako-sama je vous attendais.
Je vous attendais un peu plus tard mais bon... Puisqu'il faut en passer par là.
Sakamasu l'avait prévenue à mots à peine couverts "L'ennui embellit tout et vous avez sûrement plus besoin de courage que moi, avec votre future maternité" et il lui avait donc collé dans les pattes. Elle s'attendait donc à vivre un moment chiant comme une semaine de pluie.
- Hayako-sama je vous attendais.
Je vous attendais un peu plus tard mais bon... Puisqu'il faut en passer par là.
Sakamasu l'avait prévenue à mots à peine couverts "L'ennui embellit tout et vous avez sûrement plus besoin de courage que moi, avec votre future maternité" et il lui avait donc collé dans les pattes. Elle s'attendait donc à vivre un moment chiant comme une semaine de pluie.
Flood Thunder - Koan jin'rai
Mille ans pour régner
L'éternité pour briller
Ma vie pour servir
Mille ans pour régner
L'éternité pour briller
Ma vie pour servir
Kei prit le temps de servir deux tasses de thé fort, de réfléchir à sa phrase avant de finalement avouer tout de go :
- Je dois refuser, je ne suis pas du tout impartiale concernant Bayuri-sama. Il me tape sur les nerfs.
- Je dois refuser, je ne suis pas du tout impartiale concernant Bayuri-sama. Il me tape sur les nerfs.
Flood Thunder - Koan jin'rai
Mille ans pour régner
L'éternité pour briller
Ma vie pour servir
Mille ans pour régner
L'éternité pour briller
Ma vie pour servir
Kei réfléchit un peu, elle n'avait pas spécialement pensé qu'elle ne verrait pas ça, qu'elle n'y participerait pas finalement. Même si elle était bien contente que cette tâche ne lui échoit pas. Encore que... O-Ushi avait demandé à Retsu de trouver la vérité.
- Euh... Oui ça me paraît bien. Avez-vous, vous-même, des griefs contre Bayuri-sama? Ou l'inverse?
- Euh... Oui ça me paraît bien. Avez-vous, vous-même, des griefs contre Bayuri-sama? Ou l'inverse?
Flood Thunder - Koan jin'rai
Mille ans pour régner
L'éternité pour briller
Ma vie pour servir
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