[4.5] La vérité est ailleurs

Hirozaku accueillit son retour avec le sourire et sa déclaration alarmiste avec moins de sourire.

- Effectivement, cela annonce des problèmes : on ne marque pas les portes pour la rigolade. Je mettrai une surveillance discrète dans la rue. Cela étant, tant qu'il ne se passe rien, c'est difficile de monopoliser des samurai pour protéger des heimin.

"Oui. Je vais demander à mes patrouilles de relever chaque endroit qui pourrait être ainsi marqué." répondit-il à Hirozaku.

"On trouvera peut-être un point commun à toutes les familles concernées et on pourra peut-être anticiper ce qui risque de se passer..."

- Si cela indique les fidèles du nouveau temple de Sire Lune, il peut être plus simple de demander leur identité à leur abbé, non ? Il doit connaître ses ouailles sur le bout des doigts.

"Oui bien sûr. Mais si ce n'est pas le cas, nous n'aurons pas perdu de temps pour autant..."

Ainsi firent-ils ; la liste qu'ils obtinrent, après quelques atermoiements ("vous je vous conanis, mais que feront vos successeurs ?"), malheureusement, cadrait trop parfaitement avec les portes déjà peintes pour aller dans le sens de la coïncidence ; Hirozaku disposa donc des gardes de façon astucieuse pour surveiller en priorité les quartiers aux nombreuses portes marquées.

Le résultat fut un abaissement de la criminalité dans les quartiers aisés où vivaient ces fidèles de Sire Lune ; à long terme, cela augurait bien de l'essor économique de la ville.

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