[4.6] Story of two cities G+6

- Euh... Non, répondit-elle du même ton qu'elle utilisait avant. Pas que je sache en tous cas. Et je sais tout vous savez bien, je m'appelle "clairvoyance" quand même, sourit-elle. Pourquoi vous dites ça?

- Parce que je l'ai entendu dire au dojo. Pas que ça me choquerait, hein, c'est un type bien Retsu-sama, mais pour savoir, voyez. Histoire que je sache quoi faire si ça barde vraiment.

Avec un clin d'œil qui disait "refuser d'arrêter Retsu-sama si j'en reçois l'ordre, genre".

Refuser d'arrêter Retsu c'est toujours bon à prendre hein... Elle ne fit rien qui ne veuille dire oui, ni qui ne veuille dire non d'ailleurs.

- Je serais curieuse de savoir qui a dit ça au dojo. Mais non on a déjà bien assez à faire avec nos charges actuelles. Gouverneur c'est vraiment pas un cadeau, croyez-moi, je vois Sakamasu-sama tous les jours, je sais de quoi je parle. En plus tout va bien au sein du "nouveau conseil".

On pouvait entendre les guillemets, on pouvait peut-être même entendre "à part que Utsuan et Shiranai font chier".

- Ah bon, tres bien. Je ferai comme vous dites, alors : pas vu pas pris.

Avec l'air du type qui prend ses dénégations comme une confirmation.

Il n'avait entendu que des rumeurs on dirait. Elle tendrait l'oreille elle aussi en ce cas.

- Si vous entendez d'autres rumeurs, venez me voir, j'essaierai de démêler le vrai du faux avec vous. Ce serait dommage que des quiproquos soufflent sur la ville... Enfin plus que d'habitude. . Au moins qu'ils ne nous concernent pas ce sera ça de pris.

- Buen sur. Je ferai comme vous dites.

Elle laissa là ses anciens collègues et continua son chemin en ville. Elle voulait passer dans chaque quartier, voir si le système de "représentant" qu'elle voulait mettre en place commençait à fonctionner ou pas.

Je sais pas si tu te souviens, je voualsi qu'il y ait un ou deux reeprentants par quartier pour qu'ils puissent remonter des infos plus efficacement qu'au cas par cas.

L'initiative avait pris avec un bonheur variable ; dans le quartier des bains elle avait trois "assesseurs" auto proclamés, dans le quartier des forges un seul (la couturière qui ne se lassait pas de donner des conseils), et partout ailleurs le calme plat (d'après la couturière, dans les quartiers les plus touchés, les gens reconstruisaient sans souci de "bureaucratie").

Elle fut cependant informée de la recrudescence de la piraterie, du manque de gardes assermentés et "qui comprenaient", et de quelques disparitions étranges. Cest à dire chez elles et en plein jour.

*on fera un point sur combien de quartiers ils nous restent exactement et comment ils sont organisés?
Je rappelle que la couturière devait d'ailleurs nous faire parvenir des fringues et surtout nous dire pourquoi elle flippait sa race

Il faudrait sérieusement faire un point avec Retsu sur les rondes de Garde... Elle décida de passer dans un des quartiers sans asseeur, prendre la température. (Je te laisse choisir lequel du coup)

Elle choisit le quartier du Roc, au moins cela la mettait sur le chemin du retour. Elle arriva sur la place des petits plaisirs. Avec le quartier des plaisirs qui avait l'air de champ de blé ça avait vraiment une drôle d'allure. Au loin elle voyait un groupe d'hommes visiblement très bien organisé, qui coupait les plantes et commençait à reposer des charpentes. Les habitants étaient visiblement pressés de reprendre possession des lieux, certains au moins...

Devant une cabane de planches, un peu isolée derrière un bosquet, justement, quatre femmes et un archer attendaient.

Elle s'avança vers eux et les salua de la main, elle ne les avait jamais vu.

- Bonjour, dit-elle éloignée de quelques mètres.

- Bonjour Hida-sama.

Elles avaient répondu en cœur, l'archer marmonnant quelque chose. A les regarder de plus près elles avaient l'air de heimin dans des kimono trop beaux pour elles.

Elle s'approcha un peu plus près.

"Belle journée non?" après le premier Conseil, ce ne pouvait être que mieux.

Après le premier Conseil ET l'affaire d'Hiver ET l'affaire du jardin, ça ne pouvait être que mieux... Encore que. Rouge se moquait déjà ouvertement des trois laiderons et Kei finit par trouver ça louche.

- Belle journée, Hida-sama, répéta l'une d'elles, bientôt suivie par les autres. Mais sans entrain.

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